Droits de l’homme et territoires occupés
La situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, en particulier depuis la rupture du cessez-le-feu et la reprise de la guerre le 13 novembre 2020, est critique.
La répression des manifestations, des actions pacifiques ou des rassemblements parmi la population sahraouie est constante. Les disparitions forcées, les détentions arbitraires, la torture et les traitements inhumains et dégradants infligés aux prisonniers politiques sahraouis font partie de la pratique courante des forces d’occupation marocaines contre la population civile sahraouie dans les zones sous occupation illégale par le Maroc.
Les défenseurs des droits de l’homme sont persécutés et ont subi toutes sortes de violations des droits de l’homme, sans que la communauté internationale ni la MINURSO n’interviennent pour mettre fin à cette persécution.
Face à cette situation, l’EUCOCO se veut l’espace de réflexion et de débat d’où découleront les actions à mener en 2023 en matière de droits de l’homme.
Cela souligne la nécessité de renforcer la coordination et les tâches administratives, compte tenu de leur impact sur les résultats des actions.
Le travail commun des organisations solidaires, des organisations sahraouies, des institutions sahraouies et des défenseurs des droits de l’homme est essentiel pour le bon déroulement des tâches de promotion et de défense des droits du peuple sahraoui.
La formation dans ce domaine doit également être un axe central, car il s’agit souvent d’un domaine peu connu des sahraouis et des autres nationalités qui font partie des organisations mondiales.
La recherche d’outils de communication en général et de mesures de soutien aux victimes de violations des Droits de l’Homme ainsi qu’à leurs familles est d’une grande urgence, en tenant compte de l’intensification de la répression par l’occupant marocain.
La situation des prisonniers sahraouis reste extrêmement compliquée et l’EUCOCO doit unir ses efforts pour les libérer et soutenir les prisonniers et leurs familles.
L’organisation de conférences, d’activités et d’actions au niveau international tout en faisant appel aux différents mécanismes des Nations Unies doit être une priorité en matière de droits de l’homme.
Pour toutes ces raisons, en partant du principe que la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental s’est détériorée de manière très alarmante en ce qui concerne les Droits de l’Homme ; Il est urgent d’élaborer une stratégie coordonnée et efficace pour aborder ce domaine de la lutte du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance.